Marion Sigaut reste une « historienne catholique » de l’association politico-religieuse Egalite & Reconciliation. Dans son livre « La roule rouge, Mes bambins de l’Hopital general », son analyse se resume ainsi : l’horreur carceral de l’Hopital General a toutes les 17 et 18eme siecles n’est la faute que de l’heresie des vilains jansenistes (probablement 1 fruit d’un complot judeo-maconnique) contre des gentils jesuites (pourtant condamnes maintes fois avec le Vatican). Mes catholiques seront forcement innocents. Cet etablissement avait Afin de fonction d’enfermer l’integralite des exclus d’la societe, dont un fort large panel de meres et de fillettes. Mais pourquoi tant de femmes et d’enfants ? Ayez l’audace de lui poser le sujet, ainsi, elle vous insultera violemment de tous les noms, en pretextant que ce sujet ne l’interesse pas. I l s’agit ici d’etablir des responsabilites des pratiques atroces de l’Hopital General, que Marion Sigaut met entierement via le dos des jansenistes, aussi qu’elles paraissent universelles a toute societe fondee via le droit paternel (patriarcat), qu’importe sa confession. Enquetons avec ce que nous fournit internet…
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Fonctionnement de l’organisation patriarcale
Pour comprendre les horreurs de l’Hopital General, c’est d’abord important de saisir comment fonctionne une societe patriarcale. Le mariage a concernant fonction premiere de garantir la reconnaissance de paternite, ainsi, de legitimer les droits exclusifs du pere sur l’enfant : jusqu’en 1970, le Pater Familias detient seul l’autorite sur les enfants issus du mariage, ainsi, jusqu’en 1942, il va i?tre le tuteur de son epouse. Toute sexualite hors mariage est une remise en cause d’la paternite. Tout enfant concu hors mariage n’a aucun pere legal, ainsi, est donc exclut de tout heritage. Correctement souvent, le batard n’est aussi nullement reconnu par l’Etat. Au Maroc ou en Chine, il n’a aucune livret de famille. J’ai batardise ne fut abolie qu’en 1972. Les enfants concus hors mariage, dits naturels, et leurs meres pecheresses, paraissent donc exclus une agence : mendicite, hospices, couvents, esclavage, bordels de l’Eglise, la meme qui a condamne la tante et son enfant… Procreer hors mariage, donc sans pere legitime, est 1 peche mortel, une gifle dans la face du Dieu-Pere seule source de life. Toute hetero-sexualite extra-conjugale doit donc etre reprimee avec l’ensemble des moyens possibles (virginite, datingmentor.org/fr/recon-review/ fidelite, chastete). Ces bonnes m?urs etaient bien vivaces en France jusqu’aux annees 60. On peut se rappeler pour ce qui des ?uvres de Marcel Pagnol, telles « J’ai fille du puisatier », dont l’histoire se marche pendant la seconde guerre mondiale. C’est dans ce contexte de « charia catholique » que l’Hopital General en Pitie Salpetriere a servi de prison pour l’ensemble de recalcitrants a l’institution sacree du mariage.
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3000 bordels parisiens afin d’entretenir la vertu
Tantot reprimee, tantot commercialisee via l’Eglise, la prostitution est donc un mal bio nauseabond (Thomas d’Aquin), mais necessaire, pour canaliser l’energie sexuelle des hommes, prevenir toute sexualite hors mariage avec des filles a marier (fornication) ou des femmes deja mariees (adultere), le peche pederaste, les viols, ainsi, la batardise. Force reste de constater que, malgre nos interdictions et les principes moraux, tous les niveaux des autorites civiles et religieuses comptabilisent les revenus des bordels qu’ils gerent sans scrupule, a titre de revenus standards, comme les taxes ou des dons. A la fin de Moyen-age, au temps libre du poete et brigand Francois Villon (1431-1463?), Paris compte environ 3000 bordels. Pendant tres un moment, on pretexte que la prostitution reste un exutoire pour eviter le viol et l’adultere. C’est pourquoi elle reste alors toleree et pourquoi l’Eglise tente de rehabiliter les pecheresses repentantes.
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13% des femmes se prostituent
A Notre veille d’une Revolution francaise, on evalue a 30 000 des simples prostituees de Paris et a 10 000 les prostituees de luxe ; a Londres, elles seraient 50 000, ce qui est une preuve de l’echec des mesures de repression. A la fin du XVIII e siecle, on evalue a 40 000 le nombre d’individus prostituees a Paris (13 % de la population feminine). Pour mesurer l’ampleur du phenomene, la plupart des historiens contemporains soulignent que si la proportion de prostituees etait la aussi aujourd’hui (environ 13 % des femmes), on aurait Afin de Paris intra-muros une population Sans compter que de 100 000 prostituees.
Prisons Afin de prostituees, fornicatrices, adulteres, pauvresses et celibataires
Pour remplacer la morale et les m?urs des femmes egarees
Des le reglement du 20 avril 1684, une nouvelle categorie une population parisienne est a enfermer : les femmes debauchees. Et c’est a Notre Salpetriere qu’elles devront etre « enfermees ». Comme la mendicite, la debauche et J’ai prostitution paraissent combattues avec acharnement pendant tout le XVIIe siecle. Outre la deportation en colonies, l’Hopital general devient le principal mode de mise a l’ecart des prostituees jusqu’a la fin du XVIIIe siecle. Les prostituees etaient deja mises en cause dans le 101e article de l’ordonnance de 1560 promulguee par Francois II puisque une telle ordonnance interdisait bien simplement la prostitution. Cette mesure aurait ete prise suite a Notre progression rapide d’une syphilis. Et c’est tout naturellement qu’on s’est attaque a et cela ne pouvait etre qu’a la base de ce developpement : la prostitution.